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On September 29, 2022, Posted by , In feeld site de rencontre, With No Comments

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Ailleurs.

Alraune Tenbrinken

Bonjour tout le monde et toutes. Moi, c’est AL, 55 ans, gui?re l’ensemble de mes dents a l’identique du clavier auquel y manque des touches (mais J’me debrouille), venue via votre domicile raconter des histoires [+]

Elle me dit de ne point avoir peur et serre ma main tres extri?mement. II est encore tot, Au moment n’est gui?re leve. Pourtant nous marchons depuis des heures. Depuis que nous avons quitte le bar. Noctambules. Elle m’avait regarde. Elle m’avait tellement regarde. Je crois que j’avais. Je ne sais plus ce dont J’me souviens. Il y avait le long bar cire, rouge, ainsi, ces murs jaune violent. Or maintenant le paysage. Quel paysage ? Rien a voir par ici, il fera si sombre. Elle me guide. Ferme. Decidee. Je n’ai pas peur du noir. Qui parle ? Qui crie ? Qui hurle ? Je n’ai pas peur du noir. Ce ne sont gui?re mes mains qui tremblent. Je crois qu’elle se retourne. Vraisemblablement elle me regarde encore. Est-ce moi qui hurle ? Elle a serre la main si fort j’ai entendu les os craquer. Mes doigts seront poisseux. Du sang ? Du sang. En outre voila que quelque chose marche autour de nous. Des yeux. L’ensemble de ces yeux qui nous observent. Ce seront faire mes yeux ? Je voudrais pouvoir rire : s’il se met a pleuvoir nous allons etre trempes.

J’essaye de le lui dire. Mais elle demande tellement de trucs. Elle me parle des accidents. Elle me parle des retards. Ainsi que ceux qui ont oublie qu’elle a i  chaque fois tant a Realiser. Je n’ai pas moyen de repondre. Je ne sais nullement sur quoi je marche. Notre sol est inegal. Ce n’est aucune la terre. Ce n’est pas du beton. C’est une chair. En chair entassee la. Nous marchons sur des ventres, peut-etre, c’est mou.

Elle a serre la main si tri?s qu’elle va rester la dans la sienne, le sang qui seche va finir par nous souder. Di?s que arriverons-nous ?

Des heures et des heures de votre nuit qui n’en finit gui?re. Elle me dit que l’idee lui est venue du nom du bar. Elle ne me cherchait gui?re et c’est moi qui l’ai trouvee. Neanmoins, je ne crois plus desormais que tout ceci ait votre but. Un sens ? Le haut le bas devant derriere quand nous sommes passes au travers autant je serais pendu au plafond m’en rendrais-je vraiment compte ?

Chaque jamais devient plus Complique. Ma tete a heurte quelque chose. Un mur ? Un arbre ? je n’y vois toujours pas grand chose. Et cette nuit qui n’en finit gui?re. Une nuit de vide.

Une nuit sans sons, sans odeurs. Pourtant la nuit, oh, quoi ?

La nuit sent la nuit.

Je crois que le jour ne se levera jamais. Le jour ne se levera plus. Lentement, si lentement que je m’en suis a peine apercu depuis un des ? Je ne sais nullement. Plusieurs choses. Des choses nous frolent en murmurant. Je ne comprends jamais un langage. Cela commence a faire froid. Je voudrais beaucoup m’arreter, quelque peu au moins, mais elle me traine, m’entraine forcement plus loin. Mes doigts paraissent engourdis, la tete me fait souffrir, elle n’a gui?re cesse de parler. Et dorenavant elle repete i  chaque fois la meme phrase. Je ne pourrais meme nullement l’interrompre, je crois bien qu’elle ne m’entend nullement. Voila qu’il commence a pleuvoir.

Plusieurs petites boules de lumiere dansent devant mes yeux. Notre fatigue et les elancements dans ma tronche. Je n’arrive plus a avancer. Elle continue de tirer concernant mon bras. Elle force, force et force bien. Je tombe. Quelque chose remue au sol, s’agrippe a les jambes, mes hanches, mon cou. Ca est en mesure de etre n’importe quoi. Je n’ai pas peur qu’elle me laisse la. Je voudrais m’allonger, mais elle me tire le bras si tri?s. Je n’irais nullement plus loin. Je le lui dis. Je lui dis que je ne peux gui?re. Que je ne peux plus. Elle n’y prete aucune attention. Je ne vois plus rien, mais je le sais. Les jambes s’enfoncent, s’enracinent. J’ai bete autour de moi (un insecte ?) se detache, grimpe concernant notre dos, j’ai une de l’ensemble de ses pattes au sein des cheveux. Enfin elle cesse de me trainer en avant. Dans votre sursaut je veux me redresser. J’entends faire mes genoux ceder. Je les entends, je ne sens rien. Rien sinon cette main dans la mienne et la bestiole qui te prend ses aises entre mes epaules. Une nouvelle arrive, s’inscrire sur feeld se pose sur mon bras tendu. Je ne peux meme pas souffler dessus, je n’ai plus d’air, plus de souffle. Je ne respire plus. Je sais bien que je ne suis gui?re fond. Rien de bien ca n’est normal. Mais ca ne fait pas grand chose je vais m’y faire : elle ne est en mesure de plus lacher la main.

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